PARADISE POOLS

1985 | Musée d’art contemporain de Montréal, Québec, Canada

Paradise Pools, 1983, vue de l’installation au Musée d’art contemporain de Montréal, site à la Cité du Havre.
4 roues de feu (avant-plan), céramique et pigments, 97 x 97 x 46 cm
Ruche de feu, 1983 céramique et pigments, 97 x 97 x 92 cm
Les Bonhommes, 1983, céramique, tissu, barbotine, pigments, 100 x 100 x 66 cm
La Vierge, céramique et verre, 100 x 100 x 97 cm, 1983
La Vierge (détail), céramique et verre, 100 x 100 x 97 cm, 1983
La Piscine, ardoise, encaustique, bois, 132 x 102 x 102 cm, 1983

Photos © Yvon Boulerice

L’ensemble de Paradise Pools est composé de quatre regroupements sculpturaux figuratives distinctes. Composées de matériaux divers et éléments éclectiques et anachroniques, les œuvres lourdes et imposantes sont liées à la fois formellement par une répétition de lignes, de gestes et de couleurs et par une inversion commune de l’imagerie paradisiaque. Comme le suggère le titre Paradise Pools, cette image inversée du paradis se conforme plus étroitement à celle des entreprises contemporaines d’installation de jardins et de piscines de banlieue. 

Extraite du communiqué, du 26 mars 1985 au 20 avril 1985, Paradise Pools, Mercer Union, Toronto.

«… Dans ce paradis, la Vierge danse sous son voile de verre, les plans minimaux de la piscine portent les traces d’un ange sur le plongeoir, le bonhomme nous démontre une création sexualisée qui n’est pas la procréation et les roues ardentes nous défendent du et nous dirigent vers ce lieu céleste.

Stephen Schofield